Je sais pas si on peu appeler ca un RP... c'est enfait un texte que j'ai écrit pour mon cours de français mais finalement la prof ne la jamais ramasser...
Rêve ou réalité ?
Le vent soufflait dans la vallée du silence. Le ciel était rouge et parsemé de nuages noirs. Cela faisait des lunes que le soleil n’avait pas été vu, voilé par la couche de pollution. Au creux de cette vallée, un homme était à genou devant quelque chose d’unique. Une chose qui jadis parsemait le sol en quantité indénombrable. L’homme se releva en tenant dans ses mains une petite fleur bleue. Grégoire Jorge, c’était son nom, venait d’arracher le dernier spécimen végétal vivant de la surface du globe. La phrase qu’il prononça ensuite était inaudible, emporté dans la nuit par le vent chaud.
Grégoire se réveilla en sursaut après une nuit terriblement agitée. Assit dans son lit au centre d’une luxueuse chambre de style post-moderne, il repassait dans sa tête le cauchemar qui l’avait si brusquement réveillé. Il dit dans un murmure en se levant et en enfilant sa robe de chambre : « Décidément, je suis un monstre ! ». Mais ça, M. Jorge s’en moquait. Son but ultime était presque atteint et rien ne l’empêcherait d’y parvenir, surtout pas un rêve bidon. Je crois qu’il est important de souligné qu’au fil des siècles, plusieurs de ses cauchemars s’étaient avérés être des visions de l’avenir.
Une fois prêt, Grégoire embarqua dans son avion privé en direction de Jorge City. C’était ainsi qu’on avait renommé New York après « l’achat » de l’Amérique du Nord par Terra Aeternalis. Une fois arrivé dans ses laboratoires, Grégoire fit préparer la machine qui lui permettrait de vaincre la dernière résistance politico-économique le séparant de la domination totale. Les parois externes de la machine étaient en vitre et la boîte ainsi formé avait à peu près la taille d’un ascenseur. En son centre, se trouvait un cadre de porte circulaire. Grégoire s’engouffra dans la machine, pianota sur le clavier et actionna un gros levier. Un portail argenté apparu dans le cadre de porte, il n’eut qu’à effleurer la surface pour y être aspiré.
En une fraction de seconde il se retrouva un demi-siècle en arrière. Son plan d’action était simple, rencontré le Grégoire Jorge du passé, lui expliquer la tactique qu’il avait mis en place pour espionner le réseau informatique chinois de façon à ce que dans cinquante ans, il ne suffirait que d’appuyer sur un bouton pour neutraliser tout le système. Une fois son travail terminé, Grégoire retourna à l’endroit exact où il était apparu quelques heures plus tôt. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de s’endormir pour retourner à son époque, ce qu’il fit sans plus attendre.
Quand il se réveilla, ce qu’il vit tout autour de lui ne ressemblait en rien à ce qu’il avait quitté. Devant ses yeux s’étendait un désert de roche et de poussière. À l’horizon une lueur rouge perçait à travers les nuages. À sa gauche il aperçut un homme accroupit. Lorsque celui-ci se retourna, Grégoire Jorge se figea en apercevant son visage. Après avoir retrouvé l’usage de la parole, il demanda dans un murmure :
- En quelle année sommes-nous ?
- En 340 a. J., répondit l’homme d’une voix très calme avant de se volatiliser dans l’air.
Jorge resta-là fixant l’emplacement où l’homme s’était trouvé dix secondes plus tôt. C’est alors qu’il aperçut ce sur quoi le fantôme était penché. C’était une petite fleur bleue. Il la caressa tout en repensant aux paroles qu’il venait d’entendre. La signification des lettres a. J. lui traversa l’esprit au moment ou il arracha la fleur.
- a. J., après Jorge.
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